Dans le cas de restructurations ou de remises en état importantes, les forfaits sont vite dépassés. Il se pose alors la question de savoir quelle partie des dépenses effectives peut être déduite des revenus imposables. La règle est la suivante: vous pouvez déduire le montant total des coûts des mesures de préservation de la valeur, par contre, pas les dépenses pour des travaux qui font augmenter la valeur. Si seule la vieille baignoire est remplacée par une nouvelle, vous pouvez déduire le montant total de la facture, mais si, par contre, vous faites installer un jacuzzi, vous ne pourrez pas déduire la totalité des coûts.
Il est fréquemment difficile de distinguer entre les dépenses qui visent à préserver la valeur et celles qui augmentent la valeur. Cela entraîne bien souvent des discussions entre les propriétaires et les autorités fiscales. Si vous voulez éviter ce conflit, informez-vous auprès du bureau des impôts avant de commander les travaux pour savoir comment votre projet spécifique est considéré.
Certains cantons font des exceptions à cette règle en cas d’investissement dans des mesures d’économie d’énergie: elles augmentent certes la valeur, mais elles peuvent tout de même être déduites. Les travaux de conservation des monuments sont également déductibles tant qu’ils ont été exécutés en accord avec les autorités ou sur leurs ordres. D’une manière générale, des investissements dans des bâtiments neufs ou des extensions, par exemple une véranda ou l’aménagement des combles, ne sont pas déductibles.
CONSEIL La plupart des bureaux des impôts publient sur Internet des listes indiquant quelles déductions il est possible de faire valoir.
Si une partie des coûts de votre restructuration n’est pas déductible fiscalement, il vaut la peine de conserver les factures. Si vous désirez plus tard vendre votre propriété, vous pouvez faire valoir ces dépenses au titre de l’impôt cantonal sur les gains immobiliers